« On ne peut pas savoir quel est le vrai travail du paysan : si c’est labourer, semer, faucher, ou si c’est à la fois manger et boire des aliments frais, avoir des enfants et respirer librement, puisque toutes ces choses sont intimement unies, et quand il fait une chose il complète l’autre. Tout est travail et rien n’est travail au sens social du terme. C’est sa vie »
Sergio Cabras.

Un métier profondément ancré dans la culture sarde.
« Sa Laurara », le travail de l’agriculteur. C’est ainsi que l’appelait Giulio Angioni, un important anthropologue et érudit sarde, venu de ce monde et à qui il a dédié la plupart de ses livres. Un travail celui des champs qui occupait les hommes de chaque famille de l’aube au crépuscule et dont les fruits étaient marchandés et échangés sur les marchés du village.